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Les AASQA implantent des stations de mesure dans des environnements différents :
- Station urbaine : souvent implantée dans des zones à forte densité de population, elle est représentative de la qualité de l’air ambiant « urbain » sans cibler l’impact d’une source d’émission particulière.
- Station périurbaine : implantée dans les communes localisées à la périphérie des grandes villes, et ne se trouvant pas sous l’impact direct d’une source d’émission identifiée.
- Station de proximité (industrielle ou trafic routier: représentative de l’impact sur la population d’une source d’émission identifiée : activité industrielle ou trafic automobile. Elle est installée dans l’environnement proche de cette source d’émission, dans une zone occupée par une « population sensible » (écoles, hôpitaux, stades, foyers de personnes âgées…).
- Station rurale : implantée dans les communes rurales et représentative de la pollution atmosphérique dite « de fond ». Elle correspond à des niveaux de polluants dans l'air sur des périodes de temps relativement longues.
- Station d’observation : elle répond à des besoins spécifiques tels que l’aide à la modélisation ou la prévision, le suivi d’émetteurs autres que l’industrie et le trafic routier, ou encore le maintien d’une station « historique ».
- Station météo complémentaire aux stations de mesure de la qualité de l’air : elle permet de mieux interpréter les phénomènes de pollution atmosphérique, la météo étant un des paramètres à prendre en compte dans le phénomène de pollution atmosphérique. Pour leurs études, les AASQA établissent des partenariats avec Météo France
Les stations sont ensuite classées selon leurs influences : industrielle, trafic (près des voies de circulation automobile) ou situation de fond, c’est-à-dire loin des sources directes de pollution. Une station mesurant plusieurs polluants peut donc cumuler plusieurs types d’influence.