Un épisode traduit une augmentation temporaire de la pollution de l’air pouvant affecter la santé humaine ou l’environnement. L’absence d’épisode ne signifie pas qu’il n’y a pas de pollution.
Il correspond à une période où les concentrations de polluants dans l’air ne respectent pas ou risquent de ne pas respecter les niveaux réglementaires, selon des critères prédéfinis (pourcentage de surface de la zone ou pourcentage de population impactés, niveau réglementaire franchi, durée de l’épisode, …).
Les prévisions de ces concentrations sont effectuées grâce à la modélisation sur 4 polluants réglementés : l’ozone, le dioxyde d’azote (NO2), le dioxyde de soufre (SO2) et les particules en suspension (PM10) et sur un territoire (et non en fonction du niveau de pollution mesurée par une station dans un lieu donné).
On distingue quatre types d’épisodes :
- « Combustion » : épisodes hivernaux, dus principalement aux particules et oxydes d’azote. Chauffage et trafic routiers sont les sources principales, des émissions industrielles peuvent s’ajouter.
- « Mixte » : épisodes d’intersaisons, dus principalement aux particules, d’origine secondaire notamment. En plus des sources habituelles, les activités agricoles peuvent être impliquées (via les émissions d’engrais et d’ammoniac)
- « Estival » : épisodes estivaux dus principalement à l’ozone. Les activités industrielles et l’usage domestique de solvants sont des sources importantes car émettant des composés organiques volatils qui entraînent la formation d’ozone favorisée par les périodes estivales ensoleillées.
- « Ponctuel » (polluant concerné : dioxyde de soufre S02) : Ce type d'épisode a une très forte probabilité d'être d'origine industrielle. Toute prévision étant rendue impossible par le caractère incidentel de ce type d'épisode, le critère de persistance ne s'appliquera pas.