Lors du premier comité ministériel sur les zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) qui s’est tenu le 25 octobre 2022, le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, a annoncé la nomination prochaine d’un coordinateur national et la création de deux groupes de travail « Acceptabilité sociale et territoriale des ZFE » et « Cohérences des dispositifs concernant la logistique ». Point d'avancée.
Edouard MANINI nommé coordinateur national
Edouard MANINI prendra ses fonctions avant la fin janvier 2023 et travaillera avec l’ensemble des services de l’Etat afin de faciliter la mise en œuvre des ZFE-m.
Placé auprès de la direction générale de l’énergie et du climat, Edouard MANINI sera l’interlocuteur privilégié des parties prenantes, et en particulier des collectivités locales, sur le déploiement des ZFE-m.
Homme de terrain et de dialogue, architecte-urbaniste en chef de l'Etat, Edouard MANINI a travaillé en services déconcentrés et en collectivités, où il a piloté des politiques publiques complexes et ambitieuses. Il a également été conseiller auprès du maire et du président d’une métropole en charge notamment de ces sujets.
Les groupes de travail sont lancés
Coordonné par plusieurs élus des métropoles concernées, ce comité coordonné par France Urbaine, réuni le 12 janvier réunira des représentants des collectivités territoriales, des associations, des entreprises et des artisans, des acteurs du transport routier et de l’Etat.
Il permettra de faciliter les échanges entre l'Etat, responsable du cadre national, les collectivités territoriales, qui mettent en œuvre les ZFE et en définissent les règles, ainsi que les usagers.
Lors de cette première réunion, a été présentée la répartition des 150 millions d’euros du fonds vert qui aideront, par exemple, les collectivités à financer des parkings relais, des panneaux de signalisation ou l’achat de dispositifs de contrôle disponibles à la fin de l'année 2024. Les agglomérations qui dépassent les seuils de pollution (Paris, Lyon, Marseille et Rouen à ce stade) toucheront 15 millions d’euros. Celles qui ont mis en place des ZFE obtiendront 6 millions d'euros. Et celles dont l'instauration de ces zones ne représentent encore qu'un projet se verront attribuer une somme d'un million d'euros.
Deux groupes de travail qui se réuniront une fois par mois, en alternance, ont également été lancés : « Acceptabilité sociale et territoriale des ZFE » et « Cohérences des dispositifs concernant la logistique ».
En tant que partenaire neutre, indépendant et incontournable pour l’accompagnement de la mise en place des ZFE et l’évaluation d’efficacité, Atmo France va s'impliquer dans ces groupes de travail.