L’ANSES publie aujourd’hui son rapport sur « l’identification, la catégorisation et la hiérarchisation des polluants actuellement non réglementés dans l’air ambiant ».
Le travail de l’ANSES montre tout l’intérêt de la surveillance qu’effectuent les AASQA sur des substances qui ne sont pas encore réglementées dans l’air ambiant. En effet, bien conscientes des enjeux entourant les substances pointées dans le rapport de l’ANSES, les AASQA avaient depuis des années, et alors que les réglementations nationale et européenne ne les y obligeaient pas, entrepris de surveiller les substances en question. En effet, les AASQA étendent l’évaluation réglementaire de la qualité de l’air à des polluants qui ne sont pas réglementés mais correspondent à des enjeux ou à des priorités locales de surveillance, définis avec leurs partenaires locaux, et mènent des opérations de surveillance fixe ou des campagnes ponctuelles les concernant, selon les moyens qu’elles parviennent à dégager. Les données qui en sont issues ont été mises à la disposition de l’ANSES pour en permettre l’analyse.
Atmo France sera bien évidemment au rendez-vous pour aider à l’application de cette préconisation et espère que les financements alloués seront à la hauteur de ces ambitions. Concernant les pesticides et les pollens, également cités par l’ANSES dans son communiqué, ATMO France et les AASQA rappellent qu’elles s’investissent déjà sur cette surveillance, tout en demandant régulièrement que des moyens dédiés soient définis, sanctuarisés et structurés afin qu’elle soit pérennisée.
En conclusion, ce rapport marque une étape supplémentaire dans la réflexion sur la surveillance de la qualité de l’air en France, à laquelle Atmo France et les AASQA continueront de prendre toute leur part. En effet, la reconquête de la qualité de l’air que les français-e-s respirent au quotidien passe par l’action mais l’amélioration des connaissances en est un préalable.