À l’occasion de la journée française de l’allergie ce 22 mars 2022, les organismes de surveillance des pollens et moisissures dans l’air ambiant, l’Association des Pollinariums Sentinelles de France (APSF), la Fédération Atmo France (regroupant les Associations agréées de surveillance de la qualité de l’air) et le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA), publient le rapport de surveillance des pollens et des moisissures dans l’air ambiant en 2021.
Pollens, un agenda 2021 chargé en lien avec les variations climatiques
Les pollens ont été bien présents en 2021 et les conditions météorologiques contrastées ont favorisé leur diffusion tout au long de l’année.
En début d’année, les aulnes et les noisetiers ont bien gêné les personnes allergiques avec un démarrage relativement précoce et fort.
Par la suite, des quantités importantes de pollens de cupressacées ont été relevées fin février-début mars autour de la Méditerranée, avec des risques d’allergie qui sont restés très élevés pendant plusieurs semaines.
La fin de l’hiver a été printanière avec des records de douceur fin février (températures de plus de 4°C au-dessus des normales) qui ont favorisé, dans le sud du pays, l’explosion des concentrations des pollens de cupressacées et de frêne.
Les pollens de bouleau ont aussi gêné fortement les personnes allergiques avec un fort démarrage fin mars-début avril.
Les pluies du mois de mai ont favorisé la croissance des graminées et dès que le soleil a fait son retour fin mai, les allergiques ont été gênés par leurs pollens. Les risques d’allergies dus aux graminées sont restés au niveau maximal pendant plusieurs semaines sur toute la France en juin.
En août et septembre, les pollens d’ambroisie étaient bien au rendez-vous avec des concentrations qui sont restées élevées encore cette année surtout lors des belles journées ensoleillées. Les quantités de pollens d’ambroisie sont en augmentation en 2021 sur la plupart des sites de mesure.