L’Autorité de Contrôle des Nuisances Aéroportuaires (ACNUSA) a publié en juin dernier une mise à jour de son « guide méthodologique à destination des aéroports pour évaluer leur impact sur la qualité de l’air locale. Ce rapport, auquel Atmo France a activement participé sur la partie surveillance, a pour but de permettre d’objectiver l’impact des activités liées à la vie de l’aéroport sur la qualité de l’air aux niveaux local et régional et d’informer les parties prenantes.
Un rapport sur la qualité de l’air locale
Le rapport s’attache à présenter un tour d’horizon complet de l’état des connaissances sur les émissions de polluants des plateformes aéroportuaires, leurs impacts sur la qualité de l’air, les polluants émergents et les moyens de réduction des émissions de ces polluants. Il vient mettre à jour un premier guide publié en 2016.
Grâce à ce rapport, les gestionnaires des aéroports disposent d’une source d’informations de référence et d’un guide opérationnel pour agir. L’ACNUSA a, en effet, la volonté que ces derniers s’inscrivent dans une démarche de limitation des impacts de leurs activités sur la qualité de l’air et informent de la manière la plus transparente possible, sur les niveaux d’émissions et les concentrations en polluants sur et autour des plateformes.
Contribution d’Atmo France
Ce rapport est le fruit d’un travail collectif qui a impliqué le pôle Qualité de l’air de l’ACNUSA, des représentants des professionnels du transport aérien, la direction générale de l’aviation civile (DGAC), la direction générale énergie et climat (DGEC) et des experts issus du Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique (Citepa), du laboratoire central de surveillance de la qualité de l’air (LCSQA) et de la Fédération Atmo France.