L'indice ATMO

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indice ATMO
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Un indice de la qualité de l'air accessible sur tout le territoire

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Les Associations agréées de surveillance de la qualité de l’air (AASQA) calculent et publient chaque jour un indice de la qualité de l’air appelé indice ATMO. Grâce à l’indice ATMO, les citoyens peuvent connaître près de chez eux, l’état de la qualité de l’air et sa prévision pour le lendemain et adapter leurs activités en conséquence.

L’indice ATMO agit comme un thermomètre, avec une graduation spécifique : il donne une représentation différente de la qualité de l’air.

Il est accessible sur l’ensemble du territoire français (métropole et outre-mer).

A noter qu’en Nouvelle-Calédonie, un autre indice de la qualité de l’air est en vigueur car la Nouvelle-Calédonie a une réglementation propre et les seuils spécifiques sont au territoire.

Quels sont les polluants pris en compte ?

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Revu en 2021, l’indice ATMO se rapproche de l’indice européen de la qualité de l’air en prenant en compte les mêmes 5 polluants : l’ozone, le dioxyde d’azote (NO2), le dioxyde de soufre (SO2) et les particules en suspension (PM10 et PM2.5).

Les seuils sont également identiques tout comme les qualificatifs associés : « bon », « moyen », « dégradé », « mauvais », « très mauvais », « extrêmement mauvais ».

 

valeurs de l'indice ATMO

L’indice ATMO ne prend en compte les polluants individuellement et ne tient pas compte des effets dits « cocktails » et l’ensemble des polluants non réglementés mais présents dans l’air ambiant comme les particules ultra-fines, les pesticides, les pollens… Il s’agit d’une représentation simplifiée de la qualité de l’air quotidienne en situation « de fond », c’est-à-dire éloigné des sources spécifiques de pollution comme les axes de trafic routier, par exemple.

Comment est-il calculé ?

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L’indice ATMO est calculé quotidiennement à l’échelle de chaque commune ou au maximum à l’échelle intercommunale.
Il est déterminé, à partir des concentrations de 5 polluants réglementés

  • Les particules fines inférieures à 10 micromètres : les PM10 ;
  • Les particules fines inférieures à 2,5 micromètres : PM2.5 ;
  • Le dioxyde d'azote (NO2) ;
  • L'ozone (O3) ;
  • Le dioxyde de soufre (SO2).

Ces concentrations sont calculées grâce :

  • aux mesures effectuées sur les stations de fond ;
  • à la modélisation qui intègre les données des inventaires d’émissions de polluants, des données de qualité de l’air mesurées par les stations de fond et des prévisions météorologiques. 

Pour chaque polluant, un sous-indice est calculé. Chaque sous-indice est déterminé à partir de la concentration maximale du polluant considéré sur le territoire considéré (EPCI ou échelle géographique plus restreinte) :

  • Pour les particules fines inférieures à 10 micromètres PM10 : le maximum des moyennes journalières ;
  • Pour les particules fines inférieures à 2,5 micromètres PM2.5 : le maximum des moyennes journalières ;
  • Pour le dioxyde d'azote (NO2) : le maximum des concentrations maximales horaires du jour (comme pour l’ancien indice) ;
  • L'ozone (O3) : le maximum des concentrations maximales horaires du jour ;
  • Le dioxyde de soufre (SO2) : le maximum des concentrations maximales horaires du jour.

Le qualificatif de l’indice ATMO retenu correspond au qualificatif le plus négatif présent à l’échelle, des 5 polluants considérés pour le jour donné. 

Quelles sont les mesures et recommandations en cas d'indice négatif ?

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Des recommandations comportementales établies par le ministère en charge de la Santé sont associées aux différents qualificatifs de l’indice ATMO et diffusées par les AASQA. Ces recommandations sont différentes de celles des épisodes de pollution. Il n’y a pas de corrélation directe entre l'indice ATMO et les épisodes de pollution.

  • Privilégier le covoiturage à l'usage individuel de la voiture.
  • Entretenir régulièrement son véhicule (en faisant une fois par an les différents réglages nécessaires à son bon fonctionnement).
  • Changer le filtre à air de votre véhicule une fois par an pour éviter la surconsommation, la pollution et même la panne moteur.
  • Préférer les pistes cyclables séparées de la voie principale de circulation.
  • En vélo, éviter les gaz d'échappement : il est conseillé de se placer devant les voitures au feu rouge et de garder ses distances lorsque l'on suit un véhicule motorisé.
  • À vélo, choisir dès que possible un itinéraire évitant les grands axes routiers.
  • Pratiquer une activité physique en extérieur aujourd'hui, en privilégiant les parcs et les zones piétonnes.
  • Faire une activité physique (marche, vélo, activité physique adaptée...) en extérieur.
  • Faire du sport en extérieur après une averse permet de limiter l'impact de la pollution de l'air sur la santé. 
  • Privilégier le vélo pour se rendre au travail.
  • En ville, privilégier l'usage du vélo pour vos déplacements afin de réduire votre impact environnemental.
  • Pour faire du sport, privilégier les parcs, les zones piétonnes,  et les rues peu circulantes.
  • En ville, l'utilisation de masque anti-pollution ne réduit pas l'impact de la pollution de l'air sur la santé. 
  • Privilégier le covoiturage à l'usage individuel de la voiture.
  • À pied, préférer les voies piétonnes ou les rues moins encombrées par le trafic.
  • En cas de mauvaise qualité de l'air, reporter l'utilisation d'un barbecue à combustible solide (bois, charbon, etc.).
  • Préférer les pistes cyclables séparées de la voie principale de circulation.
  • En vélo, éviter les gaz d'échappement : il est conseillé de se placer devant les voitures au feu rouge et de garder ses distances lorsque l'on suit un véhicule motorisé.
  • À vélo, choisir dès que possible un itinéraire évitant les grands axes routiers.
  • En cas de gêne respiratoire ou cardiaque, prendre conseil auprès d'un professionnel de santé.
  • Pour faire du sport, privilégier les parcs, les zones piétonnes, et les rues peu circulantes.
  • En cas de mauvaise qualité de l'air, privilégier la marche pour les déplacements en ville. 
  • En cas de mauvaise qualité de l'air, privilégier des trajets courts et moins intenses pour les déplacements en vélo.
  • En cas de mauvaise qualité de l'air, limiter les activités physiques intenses.
  • Même en cas de mauvaise qualité de l'air, il est possible de pratiquer une activité physique en extérieur. 
  • En cas de mauvaise qualité de l'air, il est conseillé de maintenir les activités sportives de son enfant en limitant leur intensité. 
  • Ne pas aggraver les effets de la pollution en ajoutant des facteurs irritants : fumée de tabac, utilisation de solvants en espace intérieur, chauffage au bois, exposition aux pollens en saison, etc.

Comment connaitre l'indice ATMO près de chez soi ?

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Chaque AASQA diffuse sur son site l'indice ATMO à l'échelle régionale. Vous pouvez également retrouver l'indice ATMO à l'échelle nationale ou près de chez vous sur ce lien : https://atmo-france.org/indiceatmo

Une prévision de l’indice ATMO du jour et du lendemain y est publiée quotidiennement à 14h00.